Avancée notoire pour les éleveurs Bretons, l’Internet se fait mobile : Partenariat Orange Agranet.


L’ARSOE de Bretagne et Orange ont annoncé au Space un partenariat pour permettre l’accès aux données d’élevage du bouquet de service Agranet depuis un portable à « haut débit » EDGE /3G.

Le téléphone « haut débit mobile » proposé est un téléphone multifonctions PDA/téléphone (smartphone) compatible 3G, fonctionnant sous Windows Mobile 5.0, avec Wi-Fi compatible avec la navigation GPS d’Orange. Pour son design, le constructeur taïwanais HTC a choisi une robe tendance : le blanc vernis qui lui donne un faux air d’iPod. Peut-être un signe précurseur du lancement de l’iPhone d’Apple par Orange en novembre.

La mise à disposition d’un terminal très ergonomique (entièrement graphique comme l’est l’iPhone) ou le HTC Touch, par l’opérateur national devrait mettre le « haut débit mobile » à la disposition du plus grand nombre des agriculteurs.

Orange annonce que son réseau EDGE couvre 98% des utilisateurs soit une couverture bien plus large que celle de l’ ADSL (attention Orange considère qu’une commune est couverte si au moins un abonné est joignable), d’où son attrait pour le monde rural. Il reste maintenant à l’opérateur à proposer un forfait sans limite (comme sur l’ADSL) pour que l’offre soit complète. (L’arrivée probable de free devrait changer la donne).

Cette première dans le monde professionnel agricole remplace le pocket de l’éleveur pour saisir ses données d’élevage, demander le passage de l’inséminateur, déclarer une naissance … Suivant la nature des saisies effectuées par l’éleveur sur son téléphone, le système contrôle la saisie, se connecte et transmet immédiatement l’information (en cas de demande d’insémination par exemple) ou la stocke provisoirement pour la transmettre ultérieurement à l’occasion d’une autre connexion.

L’intérêt et la simplicité d’un tel outil pour l’éleveur sont évidents. L’historique carnet de poche de l’agriculteur devient virtuel avec un confort et un gain de temps certain : une seule saisie, des données à jour consultables en temps réel non seulement au bureau mais dans l’étable ou au champ. Le rêve de tout agriculteur maintes fois exprimé depuis l’arrivée de l’informatique dans les campagnes se réalise.

Il est certain que maintenant la plupart des éditeurs de logiciels de gestion de troupeaux ou de parcelles vont emboîter le pas pour le plus grand bien des exploitants.

ANELA : Les éditeurs de logiciels agricoles privés s’associent pour peser vis à vis des institutionnels.

Geosys logoi3s LogoIsagri logoKerhis logoNeotic logo2Prestilem logoSoneo logoVitarea logo

Dix éditeurs privés de logiciels agricoles (Agri-intrant, Apival, Géosys, I3S, Isagri, Kerhis, Neotic, Prestilem, Soneo et Vitarea) dépassent leurs différences et annoncent la création de l’ANELA : Association Nationale des Editeurs de Logiciels Agricoles.

Les 10 éditeurs annoncent représenter environ 90% des exploitations utilisatrices de logiciels agricoles et s’engagent autour d’objectifs communs : Normalisation, propriété des données, pérennité de l’information, liberté de choix et respect des règles concurrentielles.

Le bureau de l’Anela est constitué de Vincent Leman de Prestilem (président), Pascal Chevalier d’Isagri (vice président) et Benoit Dreux de Sonéo (trésorier).

Il semble que l’élément déclencheur de cette association entre concurrents soit la présentation des travaux du GIEA et de la Base Sol le 20 décembre dernier, au Ministère de l’Agriculture ; depuis, la commercialisation de « mesp@rcelles » services en ligne des chambres d’agriculture a ravivé la crainte du privé de ne pas être à armes égales pour l’accès aux données et donc à leur valorisation.

Les mêmes problèmes existent depuis longtemps pour les données d’élevage, la centralisation et le stockage des données de l’éleveur se fait dans les ARSOE, et l’agriculteur n’ayant pas la maitrise technique de ses données ne peut les transmettre à sa guise à ses interlocuteurs privés.

La création de cette association devrait permettre d’avancer rapidement vers la réalisation de la demande de tout agriculteur : n’avoir à saisir ses informations qu’une seule fois et pouvoir les transmettre librement et simplement à qui bon lui semble.

« De quoi demain sera fait ? »

De quoi demain sera fait

Je vous conseille fortement de visionner cette vidéo

« De quoi demain sera fait ? »,

un clip en noir et blanc que je trouve beau, efficace et positif.

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Les TIC au forum des nouvelles technologies agricoles à Deauville.

Farmstar NTIC-agri

La Normandie a commencé très tôt à se préoccuper du développement des TIC au service des agriculteurs. Elle a su dès 1984 fédérer la quasi totalité des acteurs institutionnels pour la mise en place d’une grande banque de données qui au travers de Guillaume Tel, offrait à l’agriculteur une version Minitel, des services que l’on retrouve maintenant sur le Net (messagerie, météo, avertissements phyto-sanitaires, informations techniques, revue de presse, cours et marchés, données individuelles, suivi de troupeau, calcul de ration, plan de fumure, …).

Aujourd’hui l’agriculture Normande continue dans cette voie et présente à Deauville le 27 septembre quelques-unes des innovations technologiques qu’utilisent déjà des exploitants. J’aurai le plaisir d’animer deux conférences l’une pour les cultures l’autre pour l’élevage.

Nous y traiterons de l’utilisation de la cartographie, du GPS, de l’image satellite pour gérer, moduler les intrants, optimiser la récolte à l’intérieur de chacune des parcelles.
Nous aurons des témoignages d’utilisateurs de Farmstar avec Capseine et la Chambre d’Agriculture de l’Eure, de GPS-RTK, et du service novateur de gestion de parcelles en ligne (mes@parcelles).
Pour la partie élevage nous nous concentrerons sur les nouvelles collectes de données faites au niveau de chaque animal obtenues avec les Bolus de MEDRIA transmis par SMS (1ère mondiale) , les robots de traite avec Lely (leader européen des robots dans les fermes), les puces RFID, les compteurs électroniques (France contrôle Laitier).
Remy Mer, consultant en stratégie et communication, nous apportera sa vision de l’impact de ces nouvelles technologies sur le métier de l’agriculteur et de sa perception par la société.

Rendez-vous au forum des nouvelles technologies le 27 septembre à Deauville.