Regroupement dans les sites de vente en ligne d’approvisionnements : AGRILEADER absorbe AGRICLIC

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L’un est spécialisé dans les productions animales, l’autre dans les phytos, le regroupement parait logique avec de belles synergies en perspective.

Agriclic et Agrileader avaient déjà envisagé de se rapprocher il y a quelque temps mais aujourd’hui c’est le plus gros, Agrileader, qui rachète le plus petit des deux, Agriclic.

Agriclic va bénéficier du réseau des 17 dépôts de la société de Gavray, et Agrileader va élargir sa gamme de produits vers les cultures auprès de ses clients et bénéficier de la logistique d’Agriclic.

Agriclic avait été fondée par deux anciens cadres d’une firme phytosanitaire Lyonnaise, en 2000 dans la période de créativité fiévreuse des « Start Up ». Ils avaient réussi à traverser l’éclatement de la bulle Internet.

En 2007, avec 8 salariés, l’entreprise toujours dirigée par Maud Billard-Coester avait réalisé un chiffre d’affaires de 5,7 millions d’euros (6,7 en 2008) et dégagé un bénéfice de 100 000 €.

De son côté Agrileader, spécialisée dans la vente directe depuis 1999, avait développé une politique de dépôts de vente sur l’Ouest, puis sur l’ensemble des zones d’élevage, en parallèle avec ses ventes en ligne. Ces derniers temps son site s’était enrichi de quelques  vidéos de conseils, une première à ma connaissance pour les sites de vente d’appro français.

Avec 35 salariés et un chiffre d’affaires de 15,5 millions d’euros en 2007 (19,7 en 2008) , Agrileader avait dégagé un bénéfice de 184 000 Euros.

Agriclic  reste basé à Vaulx en Velin et Maud Billard-Coester reste à la tête d’Agriclic pour un an avant de passer le relai à Jacques Lechevrel PDG d’Agrileader.

L’offre croissante de WebTV agricole suit le développement de l’ADSL.

Sites de video agricole en 2007

Le développement de l’ADSL dans les campagnes a ouvert un champ nouveau à la créativité des éditeurs.

Jusqu’ici, compte tenu des budgets nécessaire à la  diffusion, aucun acteur n’avait réussi durablement à installer une chaîne ou une émission télévisée spécialisée à destination des agriculteurs. Or l’image est un support bien plus performant que l’écrit. Louis Malassi, l’avait compris en créant, dés 1966, TPR (Télé Promotion Rurale) pour utiliser la puissance de l’image au service du développement agricole. Aujourd’hui le haut débit sur Internet lui aurait donné la possibilité de rencontrer son public.

Encore faut-il que ce débit soit à la porté de tous et suffisant pour permettre la diffusion de vidéos de qualité.

L’an dernier ce n’était pas forcement le cas :  l’enquête Agrinautes 2007 nous avait montré que si 88% des Agrinautes avaient un accès ADSL, plus 30 % d’entre eux avaient un débit inférieur à 512 Ko. Visionner une vidéo avec un débit de 512 Ko seulement n’est pas très confortable … . Ainsi, 63% seulement de l’ensemble des agrinautes avaient, il y a un an, un débit supérieur à 500 ko.

Et pourtant, quelques mois seulement après le lancement des première Web TV agricoles, 40% des Agrinautes les avaient visualisées.

Un an après, qu’en est-il ?

L’Agrinaute est-il un habitué des 2 journaux quotidiens, des 2 hebdomadaires ou bien des émissions thématiques, sans parler des émissions événementielles et des vidéos diverses.

L’enquête Agrinautes 2008 en cours nous apportera rapidement la réponse.

Cultures news, JeWee, LTA, Power Boost, SatiTV, Sima WebTV, terre.tv, TvAgri, Terre-net WebTV, Terre d’infos,  … Comment se retrouver, faire son choix dans l’offre abondante d’émission TV qui vient d’apparaitre en très peu de temps sur la toile agricole ?