Les fermes américaines ne sont pas plus connectées que les exploitations françaises.


62 % des fermes américaines ont accès à Internet et 65% à un ordinateur, d’après le dernier rapport sur « Equipement et utilisation de l’informatique à la ferme » publié en Août par les services statistiques du ministère de l’agriculture USDA. A noter que ce chiffre monte à 83% pour les exploitations ayant un chiffre d’affaires supérieur à 250 000$ (175 000€ environ)
Seulement 37% (41% en cultures et 34% en élevage) des exploitations agricoles des États Unis utilisent des ordinateurs pour leurs activités agricoles (usage quasiment stable par rapport à l’enquête 2009) mais ce chiffre monte à 72% pour les exploitations ayant un chiffre d’affaires supérieur à 250 000$.

38% des connections à internet se font en ADSL, 12% en réseau téléphonique commuté, 15% par satellite, 20% en WiFi et 11% par câble.

En moyenne 14% des exploitants US utilisent Internet pour leurs achats professionnels, mais les exploitations ayant un chiffre d’affaire de plus de 100 000$ sont 23% à le faire et 28% pour celles qui dépassent 250 000$.
A comparer aux 28% des agrinautes français qui ont déclaré en 2010, dans l’enquête NTIC AGRI CONSEIL, faire au moins 1 achat professionnel par mois et aux 80% qui font en moyenne 2,4 achats par an en 2010 (contre 1,9 en 2009). L’enquête NTIC 2011 « Agrinautes êtes-vous innovateurs ? » en cours nous donnera prochainement une comparaison plus précise.

12 % des exploitants utilisent internet pour vendre leur production.

13 % seulement utilisent internet pour remplir des formulaires gouvernementaux donnant droit à des paiements, loin des chiffres observés pour Télépac.

Les agrinautes sont-ils prêt à utiliser les réseaux sociaux ? Thème du grand débat du SYRPA au SPACE.

Pourquoi les agrinautes sont-ils encore timides à l’égard des réseaux sociaux professionnels ?
Les forums seraient-ils plus adaptés à l’échange entre professionnels du monde agricole ?
Pourquoi les institutionnels et les firmes sont-ils encore frileux pour communiquer sur les réseaux sociaux ?
Facebook peut-il être un lien vers le grand public ? Un atout pour les ventes directes ?
On peut dès lors s’interroger sur l’impact des nouveaux réseaux agricoles Agrilink et Pardessuslahaie et sur la place qu’ils vont prendre dans le monde agricole dans les prochaines années.

Autant de questions auxquelles je tenterai de répondre lors d’un débat animé par Pierre Boiteau, avec
Maguette Mbow (Agrilink, La France Agricole),
Philippe Desnos (Pardessuslahaie, Trame),
Olivia Hermitte (Terre-net Média),
Roger Le Guen (ESA, sociologue),
Simon Chignard (Association BUG, La Ruche réseau social urbain, La Cantine numérique),
Richard Fremder (APCMA, Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat),

Grand Débat du Syrpa Ouest au SPACE
mercredi 14 septembre 2010, de 10 h à 12 h 30
Espace Région Bretagne – Parc des expositions de Rennes-Saint-Jacques
Inscription par mail à catherine.ducolone@syrpa.com

Calculer l’apport d’azote à partir d’une photo sur iPhone !


BASF teste en Angleterre une application sur iPhone permettant de calculer l’apport d’azote à partir d’une photo.

L’application détermine l’indice foliaire à partir d’une photo prise avec l’iPhone et calcule l’apport d’azote qu’il préconise en fonction de la variété et de la localisation. Le système donne aussi le risque de verse pour le blé.
L’application mutualise les photos et les données prises par les uns et les autres, permettant ainsi de comparer l’état des cultures.

Deux applications (blé et colza) sont disponibles.
L’outil parait pratique, accessible à tous pour simplement 2,39 € TTC mais sur quel modèle est établie la préconisation d’apport d’azote ?

Les structures indépendantes des firmes sauront-elles proposer des outils de ce type avec un objectif de réduction d’intrants ?

Intégreront-ils la valorisation de l’azote animale pour réduire les exportations d’azote dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et éliminer progressivement les algues vertes qui font l’actualité.

Arrêt définitif des services minitels le 30 juin 2012. Rapportez votre minitel à Orange.


« Que faire de son vieux minitel ? » est une question qui arrive régulièrement sur le blog Ticagri.
Légalement France Télécom est obligé de les reprendre, comme tous les appareils électro-ménager « blanc ou brun », mais FT n’y tiens pas.
Pourquoi ne pas apporter votre minitel en reprise de votre nouveau téléphone ? C’est à France Télécom (Orange) de recycler et non au consommateur de le mettre dans la benne à ordure.