Je me souviens… Mai 68 à l’ESITPA

PAYSANS, les grévistes ont besoin de vous. Venez leur vendre vos produits DIRECTEMENT dans les usines et dans les facultés.

Affiche de Mai 68 (non signée).

Dans la mémoire collective reviennent souvent les pavés, la violence … Pour ma part ce n’est pas ce que j’ai vécu en tant qu’étudiant en troisième année de la section ingénieur à l’ESITPA alors rue des écoles dans le quartier latin (la section techniciens supérieurs était boulevard de Sébastopol).

Question violence, nous n’étions pas fier à l’ESITPA , c’est un de nos collègues qui était à l’origine de l’abattage du premier arbre sur le boulevard St Michel, début mai (un comble pour un étudiant en agriculture).

Je me souviens aussi que le BDE, Bureau Des Élèves (notre association des étudiants inscrits à ESITPA), m’avait envoyé représenter l’école à une « commission approvisionnement » à Censier. Les débats étaient animés par deux étudiants de socio et nous n’étions que deux à connaitre un peu les réalités de la production agricole. Nous étions une trentaine, assis en cercle, à échafauder des plans sur la comète pour nourrir Paris, assez irréel comme si nous en avions le pouvoir et les moyens .

On y parlait agriculture urbaine, culture dans les parcs et sur les toits, petits poulaillers sur les balcons, autonomie alimentaire, ventes directes… Comment organiser un ravitaillement sans essence ?

Aujourd’hui je me demande si les idées émises autour de l’agriculture urbaine n’avaient pas 50 ans d’avance …

Auteur : christian

Doté d'une double compétence (ingénieur en agriculture et Haut Enseignement Télématique de France Télécom & Sup Elec), je suis le créateur des services télématiques des Chambres d'Agricultures GUILLAUME Tel et KERTEL Bretagne, du portail Web-Agri, de la société de marketing direct agricole HYLTEL, de Tic-Agri et de l'enquête Agrinautes.

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