Les comportements professionnels et privés des agrinautes sur les réseaux sociaux se rapprochent.ociaux se rapproche du comportement dans la sphère privé.

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Le comportement professionnel des agrinautes sur les réseaux sociaux se rapproche de leurs pratiques dans la sphère privée.

Ainsi en deux ans la consultation des réseaux sociaux à des fins professionnelles s’est accrue de 10 points contre 4 pour les usages privés ramenant l’écart à 10 points (47% des agrinautes dans le domaine privé contre 37 % pour les besoins agricoles.

Les consultations professionnelles sur Facebook concernent 16,8% des agrinautes en 2016 contre 10% en 2014, 13% sur You Tube (stationnaire).

Sur Google+ la croissance est plus faible 9,3% contre 8% de même que sur Linkedin 3,4% (3% en 2014). Twetter bien qu’en progression ne concernent toujours qu’une minorité d’agrinautes 2,9% contre 2% il y à 2 ans.

Dans l’analyse des consultations par type de terminal il est intéressant de noter que les possesseurs de tablettes fréquentent pour 59% d’entre eux les réseaux sociaux (Pro et perso) contre 48% pour les détenteurs de PC ou smartphone. Mais les possesseurs d’ordiphone (en français) s’y rendent à 34% tous les jours contre 24% pour les tablettes et 20% les PC.

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Les consultations en mobilité se développent sur les 20 premiers sites agricoles d’après SimilarWeb.

Si les consultations depuis un poste fixe ont régressé depuis un an (voir blog précédant), l’ensemble des visites sur les sites agricoles ont progressé de 2,4 millions de visites entre les mois de janvier, soit un gain de 25% en un an. Les accès en mobilité auraient représenté, d’après SimilarWeb, un peu plus du quart des visites au deuxième semestre 2015 sur les 70 sites agricoles que nous suivons.

Les plus grosses progressions annuelles (tous supports confondus) sont à mettre à l’actif de la MSA (plus de 500 000), Educagri et Agriaffaires (150 000), Pleinchamp et Lamétéoagricole (100 000), Cirad, Simagri, Web-agri, Agroparistech et Réussir venant ensuite.

En analysant par type de sites il s’avère que les serveurs de collecte et de diffusion des données (élevage) ont doublé leur trafic.

Les sites de vente en ligne, les forums et les sites administratifs enregistrent une progression de l’ordre de 60% dans chacune des catégories.

Plus de 20% des Agrinautes ont une connexion mobile plus rapide que leur accès internet fixe.

Une étude de Tactis met en évidence que dans près de 10 000 communes françaises, plus de 50% des résidents n’étaient pas éligibles au « haut débit » c’est à dire un ADSL d’au moins 2 Mbps, en décembre 2013.

2 Mbps est aujourd’hui considéré comme le seuil minimal d’un service haut débit. Évidement ces 9 648 communes sont toutes rurales. L’enquête « BVA-Ticagri Agrinautes Agrisurfeurs 2014 » nous montre que la situation ne s’améliore pas, puisque 65% des agrinautes n’ont pas de débit fixe supérieur à 2Mbps en 2014.

En revanche, la couverture mobile 3G progresse rapidement et aujourd’hui plus de 20 % des agrimobinautes ont une connexion plus rapide en mobile qu’en fixe :

– 25% de ceux qui n’atteignent pas les 512 Kb/s en ADSL disposent d’un accès mobile 3G,

– 36% de ceux qui ont un débit de 512 Kb/s,

– 44% de ceux qui ont un débit de 1 Mb/s

et 7% de ceux qui ont un débit de 2 Mb/s grâce au début du déploiement de la 4G (le Très Haut Débit mobile).

Progressivement, compte-tenu des coûts élevés du déploiement de la fibre (le Très Haut Débit fixe) en milieu rural par rapport au réseau mobile 4G, la majorité des agriculteurs auront intérêt à utiliser leur mobile (tablette ou smartphone) comme relai pour leur poste fixe. A moins qu’ils ne souscrivent un abonnement à un accès internet par satellite.

70% des agrimobinautes installent des applications professionnelles et 16% au moins 5.

La dernière vague de l’enquête « BVA-Ticagri Agrinautes-Agrisurfeurs »  mesure le nombre d’applications mobiles professionnelles installées et utilisées.

70% des Agrinautes possesseurs de tablettes ou smarphones installent des applications agricoles et 16% au moins 5. Les céréaliers sont ceux qui ont le plus d’applications  professionnelles (27% avec 5 et plus).

Ces applications mobiles professionnelles ne dorment pas sur l’appareil. Les deux tiers des agrimobinautes les ont utilisées dans les 3 derniers mois. A la différence des nombreuses applications grand public que les français n’utilisent que pour 25% d’entre elles.

Pour le domaine privé les agriculteurs équipés en mobilité se comportent certainement comme 90% des utilisateurs français de smartphones qui ont installé au moins une application (enquête iVox* pour Tapptic). Près de 3 Français sur 10 ont plus de 15 applications.

A noter que les français installent plus d’applications sur tablette que sur smartphone. Près de 4 Français sur 10 ont installé plus de 15 applications sur leur tablette contre 3/10 pour les smartphones.

Gageons qu’il en sera de même pour les applications professionnelles agricoles dès l’année prochaine.

Les premiers capteurs au sol font leur apparition dans les élevages, au SPACE.

Jusqu’ici le domaine des capteurs intégrés au sol n’avait pas encore été exploré et valorisé dans les bâtiments d’élevage.

La société Bioret Agri a commencée à combler ce manque en présentant au Space un matelas pour vache, intelligent et connecté, pour lequel elle a reçu un Innov Space et un Inel d’Or.

Grâce à des capteurs intégrés, ce matelas envoi des informations à une centrale qui permet à l’éleveur de repérer, à distance depuis son mobile ou son fixe en temps réel, des anomalies, telles que la perte de poids ou une fréquence anormale de couchage d’un animal.

La société Holandaise Nedap livestock de son coté a reçue un Innov Space pour un système de repérage des positions et déplacements des animaux grâce à une géolocalisation (GPS, RFID/triangulation) dans la stabulation permettant de détecter des chaleurs, d’enregistrer les temps d’alimentation et de signaler des comportement anormaux de la vache.

Avec le développement des robots de traite et l’augmentation de la taille des troupeaux ces systèmes de surveillance électronique pallient en partie les nombreuses observations de l’éleveur tous les jours sur ses animaux.

L’enquête annuelle de référence TicAgri BVA « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 » est sortie.

Plus de 3 000 agriculteurs se sont connectés, entre le 17 juin et le 21 juillet 2014, au questionnaire internet « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 : équipements et usages des agriculteurs sur Internet » et 1552 questionnaires complets ont été retenus.

Les résultats sont redressés pour être représentatifs des agriculteurs connectés.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : régions et orientation principale de l’exploitation –   Source RGA 2010

J’aurai le plaisir de présenter les résultats de cette étude BVA et TicAgri au Space,

Mardi 16 septembre à 14h00, salle E, espace Administration (près du Hall 2-3).

Nombre de places limitées.
Pour vous inscrire, contacter Angélique au 03 44 06 68 14 ou agouchet@terre-net-media.fr

D’ici là vous pouvez télécharger la présentation 2013 que j’avais faite l’année dernière au Space pour mesurer les évolutions en un an … et il y en a !

Plus d’applications mobiles agricoles sur iPhone ou iPad que sous Androïd.

L’analyse du supplément de la France Agricole « les 100 meilleures applis pour smartphones » nous donne quelques indications intéressantes sur l’offre de service mobile disponible actuellement pour l’agrinaute.

Sur les 88 applications spécifiques au monde agricole répertoriées, 79 sont disponibles sur iOS et 63 sous Androïd, 54 sont disponibles sur les 2 systèmes. Un certain nombre d’entre elles sont en anglais ou allemand. La grande majorité sont gratuites, une dizaine coûtent entre 0,74 € et 17,99 € pièce.

Les plus nombreuses concernent le réglage des machines (33) et 1/3 d’entre elles sont liées aux constructeurs, seules une dizaine sont polyvalentes et utiles quelle que soit la marque de son matériel.

Parmi les 21 applications de gestion, 18 tournent sous système Apple et 12 sous Androïd.

4 des 16 applications élevage sont liées aux constructeurs et 15 tournent sous iOS et 11 sous Androïd.

Le suivi des cultures dispose de 11 applications répertoriées par La France Agricole (2 ne tournant pas sous Androïd et une absente des iPhone et iPad)

Enfin on dénombre 7 services de télésurveillance mais un seul polyvalent quelle que soit la marque du constructeur.

En un an l’offre d’applications mobiles pour les agriculteurs s’est bien développée notamment à partir de services développés à l’étranger. Il reste encore  beaucoup de place pour les développeurs et les idées neuves.

41% des Agrinautes de grandes cultures utilisent un terminal mobile pour les besoins de leur exploitation.

En ajoutant ordiphone (smartphone) et tablette, les agriculteurs connectés sont 27% à utiliser professionnellement les terminaux mobiles. Cette utilisation atteint 41% dans les exploitations de grandes cultures.

En cultures spécialisées 33% des agrinautes sont déjà mobiles, dont plus du tiers avec une tablette.

En deux ans le taux d’utilisation moyen des tablettes est passé de 1 à 5%, l’iPad dominant le marché comme dans le grand public.

Il est vraisemblable que le développement des mini-tablettes vont encore accélérer les usages professionnels en mobilité et accroitre la demande d’applications mobiles auprès  des entreprises de l’agrofourniture .

Codes QR sur le dos des vaches … un reportage bidonné, tout est faux, sauf l’opération de promo pour une agence!

Et voilà ce que c’est de faire confiance à des professionnels de l’information (LCI, Rue89, notamment) sans vérifier à la source. Mea Culpa.
En fait il s’agit d’un faux grossier tourné par une agence lorientaise, www.plurielle-prod.fr .
Beau Buzz, mais la crédibilité des éleveurs est touchée.
Mais peut-être que d’autres agriculteurs s’en inspireront pour faire de la communication d’image auprès du grand public.
Aux dernières nouvelles 2 agriculteurs bretons installés en vente directe et accueil à la ferme veulent mettre en œuvre le dispositif (une « cellule R&D » est actuellement à l’œuvre pour déterminer la qualité appropriée de peinture sur poil « bio ») – (1 des agriculteurs est celui qui a accueilli le tournage dans sa ferme de Penn Da Benn à Séné).