L’enquête annuelle de référence TicAgri BVA « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 » est sortie.

Plus de 3 000 agriculteurs se sont connectés, entre le 17 juin et le 21 juillet 2014, au questionnaire internet « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 : équipements et usages des agriculteurs sur Internet » et 1552 questionnaires complets ont été retenus.

Les résultats sont redressés pour être représentatifs des agriculteurs connectés.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : régions et orientation principale de l’exploitation –   Source RGA 2010

J’aurai le plaisir de présenter les résultats de cette étude BVA et TicAgri au Space,

Mardi 16 septembre à 14h00, salle E, espace Administration (près du Hall 2-3).

Nombre de places limitées.
Pour vous inscrire, contacter Angélique au 03 44 06 68 14 ou agouchet@terre-net-media.fr

D’ici là vous pouvez télécharger la présentation 2013 que j’avais faite l’année dernière au Space pour mesurer les évolutions en un an … et il y en a !

« Vu à la Télé » : un dessin animé au service de l’agriculture et de l’environnement par le CNES.

Le CNES a réalisé un dessin animé sur les NTIC au service de l’agriculture et de l’environnement. Il est diffusé actuellement par la chaine Gulli dans le cadre de la série « Il était une fois… notre Terre ».

Après un constat sur les pratiques actuelles de l’agriculture industrielle (pesticides, irrigation intensive, tassement des sols, …) et ses conséquences (stérilisation des sols, érosion, …) il met en avant des solutions possibles avec l’agriculture de précision (et le satellite ), pour rendre plus soutenable la production dans les champs.

A voir.

Il était une fois… notre Terre (extraits) par CNES

L’enquête 2010 « Agrinautes êtes-vous innovateur? » est en ligne. Prenez 20 minutes pour vous situer !

Agrinautes 2010

En 2009 les Agrinautes allaient rechercher l’information technique d’abord sur les sites des chambres d’agriculture avant les portails des grands éditeurs agricoles ou de la coopérative. En est-il de même un an plus tard ?

Quels sont les services indispensables et ceux qui manquent sur l’internet agricole ?

Cette année le questionnaire, traite également des services sur mobile, des réseaux sociaux et comporte une question choisie parmi celles proposées par les Agrinautes (ceux qui ont répondu l’année dernière) :
 » Trouvez-vous facilement l’information agricole que vous recherchez sur Internet ?
Si non que manque-t-il ?
• Un site unificateur avec accès par spécialisation ?
• Un moteur de recherche dédié à l’agriculture ?
• Autre service  »

Vous pouvez répondre anonymement.
Si vous laissez vos coordonnées vous recevrez la synthèse de cette enquête et les réponses à la question des Agrinautes.

N’hésitez pas à prendre 20 minutes pour faire le point sur vos pratiques.

Merci d’avance.

Les portails mono applicatif (Agriaffaires, La TéLéAgricole, TV-Agri) changent de modèle en élargissant leurs offres

LTA-la-tele-agricole

La TéléAgricole (LTA) élargit son offre de contenu en partenariat avec Mascus pour les petites annonces et Météorologic pour la météo agricole services qui s’ajoutent ainsi aux journaux quotidiens, aux reportages hebdomadaires de 5 minutes et au service de partage de vidéos l’ensemble représentant aujourd’hui plus de 500 vidéos.

agri3d1

Agriaffaires commercialise sous l’appellation Agri3D un ensemble d’applications en ligne de Visioplaine avec des modules externes rentrant ainsi en concurrence avec les services en ligne des chambres d’Agriculture (MesParcelles)  et de Néotic (Agreo) notamment. Visioplaine, déjà utilisé par 2000 cultivateurs trouve là une solution, en marque blanche, pour élargir rapidement sa diffusion.

TV-AGRI.INFO

TV-Agri quant à lui annonce le lancement de « La Métèo Agricole de précision » de CAP 2020 que Denis Boisgontier avait présenté à Ticagri en décembre 2006. Ce service a notamment reçu un AwArds d’Argent au SIMA.

Agrinautes 2008 quel service faut-il ajouter à Internet ?

Cette année l’enquête 2008 « Agrinautes êtes-vous innovateur » comporte une question proposée par ceux qui ont répondu l’année dernière :

« Quel service faut-il ajouter à Internet pour créer une vraie solidarité entre agriculteurs, alors que nous sommes de moins en moins nombreux ? »

Comment les agriculteurs utilisent-ils Internet en 2008 ? le GPS ? la cartographie ? les sites de vente ? les prévisions météo ? Quels sont les services qui font gagner du temps ? Les plus utilisés ? Ceux qui manquent ? …

Pour répondre à toutes ces questions, et à bien d’autres, NTIC-Agri Conseil mets en ligne la troisième édition de la grande enquête « Agrinautes êtes vous innovateurs ?« 

En 1/4 d’heure, tout exploitant agricole peut ainsi faire un point sur sa pratique de l’Internet, des outils de l’agriculture de précision, son équipement NTIC, l’utilisation de services, des logiciels, les services attendus ….
Une synthèse des résultats est envoyée à tous ceux qui laissent leur adresse email à la fin du questionnaire.
Les années précédentes , plus de 900 personnes ont répondu à chaque enquête.

Cette enquête est importante car elle est indépendante et bien relayée par les différents portails agricoles.

Si vous êtes exploitant agricole, n’hésitez-pas à y répondre. Chaque avis compte. Agrinautes êtes vous innovateurs ?

Conférence de presse sur les résultats de l’enquête « Agrinautes » avec la participation de l’OJD.

Enquête Agrinautes

Qui sont les Agrinautes ?
Quels sont leurs équipements technologiques ?
Quelles sont leurs pratiques du Web-agricole ?
Quelles évolutions par rapport à 2006 ?
Quelles sont leurs attentes ?
Quels sont les sites les plus consultés ?

Vendredi 23 mai de 9h30 à 12h00 à la Maison Nationale des Éleveurs, 149 rue de Bercy, PARIS, Métro Bercy ou Gare de Lyon.
Présentation des grandes lignes des résultats 2007 par Pierre MARIN (IDDEM) et Christian GENTILLEAU (NTIC AGRI CONSEIL)

L’enquête 2007 « Agrinautes êtes-vous innovateurs ? », avec 800 réponses à une centaine de questions entièrement consacrées aux Technologies de l’Information et de la Communication, permet de dresser une carte des usages et besoins des agriculteurs en 2007 ainsi que leur évolution par rapport à l’enquête 2006.

Cette enquête extérieure aux différents portails permet, entre autre, de positionner l’audience des différents services de l’internet agricole domaine par domaine (Météo – Cours et marchés – Actualités agricoles – Achats professionnels – Petites annonces – Informations techniques – Données d’élevage – Données des cultures – Images satellites – Sites administratifs – Moteurs de recherche – Formations – Newsletters) et de mesurer les évolutions d’une année sur l’autre.

Cette présentation sera suivit d’une intervention de Jean-Paul DIETSCH (Responsable du Bureau Internet OJD) : rôle de l’OJD et les différents outils de mesure. Elle devrait permettre d’éclairer et de poursuivre la discussion qui se déroule dans ce blog sur le trafic et l’audience des principaux portails agricoles français.

Pour plus d’informations : contact@tic-agri.com

GOOGLE est aussi un annuaire d’information géographique.

Agriculteurs Google SIG

Google n’en finit pas de nous étonner : si vous tapez agriculteur avec le nom de votre commune, vous obtenez une petite carte avec la localisation des agriculteurs et le lien sur leur site web s’ils en ont un et … étonnant, pour un moteur de recherche de sites, … les numéros de téléphone, même si l’exploitation n’est pas présente sur la toile.

Liste agriculteurs Google Maps

Bien sûr tous les agriculteurs de la commune n’y sont pas mais c’est mieux que les pages jaunes qui n’affichent qu’un seul agriculteur sur Vern sur Seiche dans le cas de mon exemple.

En cliquant sur « Agriculteurs à proximité de … » vous obtenez une liste comportant les codes postaux et si vous cliquez sur « plus » ou le nom de l’exploitation vous obtenez l’adresse complète avec la possibilité d’établir votre itinéraire pour vous y rendre.

A propos d’itinéraire avez-vous déjà utilisé Google Maps pour choisir votre trajet ? Le temps de réponse est étonnant mais le plus époustouflant est la possibilité de déplacer un des points de passage par un autre rien qu’en déplaçant la souris avec un recalcul immédiat de l’itinéraire (temps, distance et liste des embranchements).

Nos deux nationaux (ViaMichelin et Mappy) pourront-ils tenir longtemps devant le rouleau compresseur de Google ? (87% des agriculteurs utilisent Google pour leurs recherches d’après la dernière enquête « Agrinautes êtes-vous innovateurs ? )

Travaux et services : l’entreprise ARGEFO propose son SIG « La sylviculture en ligne » à ses clients.

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La sous-traitance des travaux agricoles et forestiers va au-delà des interventions sur le terrain, et certaines entreprises développent des services à valeur ajoutée en ligne en plus des travaux.

Ainsi ARGEFO Agence Régionale de GEstion FOrestière, société de travaux forestiers et de services regroupant des compétences en géomatique et en techniques sylvicoles, propose des outils en ligne pour les propriétaires forestiers, les sylviculteurs mais aussi les gestionnaires, les exploitants et les institutionnels.

A côté de services classiques de sylviculture moderne, cubage, martelage, suivi de chantiers, … cette entreprise de travaux forestiers des Landes offre à ses clients la possibilité de visionner leurs parcelles avec tous les travaux réalisés au fur et à mesure sur son site « La sylviculture en ligne »

Ce service en ligne permet au propriétaire, ou gestionnaire du domaine, non seulement de visualiser et gérer ses parcelles (édition, regroupement, historique, …) mais aussi de projeter sur carte les interventions à venir en fonction du programme de coupes et travaux à plus ou moins 60 ans.

Ce service adapté aux plantes pérennes est appelé à se développer dans d’autres domaines. Ainsi dès maintenant Michel Bazin, gérant d’ARGEFO, est en train de transposer son service en ligne pour la viticulture.

Nous avons ici un bon exemple d’un développement important à venir de la sous-traitance dans la production agricole. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication vont progressivement modifier profondément le paysage de la production, avec de nouveaux acteurs et de nouvelles répartitions des taches. Le 76 éme congrès des Entrepreneurs Des Territoires à Angers a décidé d’en faire un élément essentiel de sa réflexion.

« Dividende numérique » ou « fréquences en or » les agriculteurs et le monde rural sauront-il se faire entendre pour le très haut débit?

Pylone émetteur de télévision

D’ici 2012 le basculement de la diffusion des télévisions de l’analogique vers le numérique va libérer des fréquences très convoitées.

Cette ressource que les spécialistes appellent « dividende numérique » contient des fréquences dites « en or ». Leurs caractéristiques physiques de propagation électrique particulièrement attractives permettent une très longue portée (donc peu d’émetteurs), une excellente pénétration dans les bâtiments et du très haut débit fixe ou mobile.

Autant d’atouts qui attisent bien des convoitises (enrichissement de l’offre de chaînes de télévision, services complémentaires de radio en numérique, élargissement de l’offre de télévision mobile et lancement de nouveaux réseaux de communications électroniques).

Pour les agriculteurs et le milieu rural l’attribution de ces fréquences à de nouveaux réseaux de communications est une occasion unique d’éviter une 2éme fracture numérique (voir mon billet du 30 mars dernier), tant il est évident que la fibre optique ne pourra jamais arriver dans toutes les fermes.

En effet ces fréquences basses permettront d’atteindre, sur l’ensemble du territoire national, des débits sans fil de l’ordre de la fibre optique soit 100 Mbit/s  (environ 30 fois plus que la 3G+ en cours de déploiement).

Les exploitations agricoles et les autres entreprises situées en milieu rural auront un handicap certain à l’avenir pour leur développement si ces fréquences sont affectées plutôt à de nouvelles télévisions (haute définition ou mobile) sans en attribuer au très haut débit (fixe et mobile).

Or il n’est pas évident que les acteurs de l’audiovisuel accepteront de laisser une partie de leurs fréquences hertziennes

Pour faire contre-poids aux industriels une association « renaissance Numérique » qui milite pour l’Internet pour tous s’est créée et vient de rappeler dans un avis remis à l’ARCEP : « Le débat sur le dividende numérique ne doit pas se réduire à un choix binaire : acteurs de contenus contre opérateurs télécoms. Le dividende numérique constitue une opportunité stratégique unique pour répondre à la question de la fracture numérique et soutenir l’innovation. »

La commission consultative des radiocommunications (CCR) vient de publier un rapport (téléchargeable sur le site de l’ARCEP) réclamant des fréquences basses pour développer de nouveaux services de communications électroniques.

Le gouvernement vient de demander aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale de constituer une commission parlementaire sur ce sujet.

En conclusion un lobbying très actif est en cours actuellement tant auprès de Bruxelles que du gouvernement et il est important que les agriculteurs s’en préoccupent.

Les TIC au forum des nouvelles technologies agricoles à Deauville.

Farmstar NTIC-agri

La Normandie a commencé très tôt à se préoccuper du développement des TIC au service des agriculteurs. Elle a su dès 1984 fédérer la quasi totalité des acteurs institutionnels pour la mise en place d’une grande banque de données qui au travers de Guillaume Tel, offrait à l’agriculteur une version Minitel, des services que l’on retrouve maintenant sur le Net (messagerie, météo, avertissements phyto-sanitaires, informations techniques, revue de presse, cours et marchés, données individuelles, suivi de troupeau, calcul de ration, plan de fumure, …).

Aujourd’hui l’agriculture Normande continue dans cette voie et présente à Deauville le 27 septembre quelques-unes des innovations technologiques qu’utilisent déjà des exploitants. J’aurai le plaisir d’animer deux conférences l’une pour les cultures l’autre pour l’élevage.

Nous y traiterons de l’utilisation de la cartographie, du GPS, de l’image satellite pour gérer, moduler les intrants, optimiser la récolte à l’intérieur de chacune des parcelles.
Nous aurons des témoignages d’utilisateurs de Farmstar avec Capseine et la Chambre d’Agriculture de l’Eure, de GPS-RTK, et du service novateur de gestion de parcelles en ligne (mes@parcelles).
Pour la partie élevage nous nous concentrerons sur les nouvelles collectes de données faites au niveau de chaque animal obtenues avec les Bolus de MEDRIA transmis par SMS (1ère mondiale) , les robots de traite avec Lely (leader européen des robots dans les fermes), les puces RFID, les compteurs électroniques (France contrôle Laitier).
Remy Mer, consultant en stratégie et communication, nous apportera sa vision de l’impact de ces nouvelles technologies sur le métier de l’agriculteur et de sa perception par la société.

Rendez-vous au forum des nouvelles technologies le 27 septembre à Deauville.