Géoportail accessible en 3D sur PC met en évidence la disparition continue de terres agricoles au profit de l’urbanisme.

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Cet accès au Géoportail 3D est actuellement réservé aux systèmes d’exploitation de type Windows. Une version Macintosh et Linux sera disponible courant janvier 2008. Une liaison ADSL, même mini à 512 Ko est nécessaire.

La visualisation 3D nécessite l’utilisation du logiciel TerraExplorer, disponible en téléchargement gratuit.

Ce passage attendu de la 2D à la 3D s’effectue progressivement « dès à présent, vous pouvez passer de la 2D à la 2D ½ avec les paysages en relief en cliquant en haut et à gauche de son écran sur les onglets « 2D ». Progressivement, les bâtiments prendront du volume à leur tour dans les zones urbaines. A terme, la 2D ½ s’effacera au profit de la 3D dans sa forme achevée »

Géoportail annonce l’intégration à terme d’une carto 3D du littoral comprenant à la fois la bande côtière terrestre et son prolongement marin immédiat.

Un plus certain, une autre vision qui nous paraitra ordinaire comme l’est aujourd’hui la couleur sur notre ordinateur.

Patrick Leboeuf, coordinateur du projet, estime que Géoportail est en outre un outil d’aménagement du territoire et permet de prendre conscience du modèle d’urbanisation pavillonnaire que la France a choisi depuis 50 ans.

« Tous les ans, pour faire ce type d’habitat, l’urbanisation a mangé 550 kilomètres carrés en moyenne. Ce n’est pas rien. Tous les dix ans, on a urbanisé l’équivalent d’un département français avec des petites maisons individuelles. Quand vous êtes au niveau du sol, vous ne le voyez pas, vous ne pouvez pas en avoir conscience. »

Au moment au chacun commence à réaliser que les terres cultivables sont limitées, qu’Agrocarburants et denrées alimentaires se disputent le même sol, espérons que Géoportail permettra de faire prendre conscience qu’il faut limiter l’extension des villes et donc densifier les zones urbaines actuelles.

Pour l’agriculture, au delà de cet aspect, et d’une vision très ludique des exploitations, des territoires, il semblerait intéressant que les parcellaires puissent être intégrées.

Enfin ne pas oublier que Géoportail est Franco-français et donc limité à la France alors que Google Earth est mondial et offre également la 3D mais sur certains bâtiments seulement.

La 3D sur Géoportail en juillet, la recherche des lieux dits dés maintenant.

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GéoPortail version 2 se met en place progressivement pour éviter l’engorgement généré l’an dernier.

Dés maintenant vous pouvez utiliser le nouveau moteur de recherche (en « mode avancé ») qui accède à la base de l’ensemble des lieux-dits des différentes communes françaises. Une vrai mine d’informations qui va en intéresser plus d’un. A titre anecdotique j’ai ainsi trouvé deux lieux-dits qui portent mon nom de famille (avis aux généalogistes qui y trouveront de nouveaux indices).

J’ai pu aussi rapproché les noms des sociétés agricoles (GAEC, SCEA, …) de la base Hyltel, de ceux des lieux-dits. Le nom le plus courant porté par les exploitations agricoles est celui d’un arbre « le chêne » (gaec des 2 chênes, du grand chêne, …), 527 fois, devant « la Roche » 504 fois; dans la base des lieux-dits de géoportail on trouve 4389 « chênes » et 6922 « roche » alors que « peuplier » qui a été accolé à 115 exploitations n’est utilisé pour nommer des lieux dits que 119 fois.

L’affichage par transparence (se mettre en position « expert » dans « ma visualisation » puis choisir les types de cartes, photographies ou localisations que l’on désire superposer avec les % de transparence) s’est enrichi de nombreuses couches notamment d’images satellites (Spot), des limites administratives, y compris de données vectorielles qui pourront s’ajouter à l’infini en fonction des disponibilités et des numérisations (plan des zones baties, du cadastre, …)

Une autre fonctionnalité bien utile permet d’envoyer par mail un lien cliquable d’un point que l’on veut montrer à son correspondant (après vous être positionné sur le lieu, cliquez sur l’enveloppe à droite dans la palette des outils et vous vous retrouvé dans votre gestionnaire de messagerie avec l’adresse détaillée dans le corps du mail) L’affichage, chez votre destinataire, de la « carte postale » du lieu se fait alors avec les choix de présentation et d’environnement de l’expéditeur. (fonds de carte, photo aérienne ou satellite, cadastre, …).

Autre bonne nouvelle, la visualisation 3D est annoncée pour le courant du mois de juillet.

Il ne manque qu’une fonctionnalité : avoir la possibilité d’ajouter sa propre couche de données (le parcellaire de son exploitation par exemple)

Le GPS et la PAC entraine une destruction des talus. Un jeune sur deux prêt à investir dans un robot de traite !

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Le GPS et la modification des référentiels pour la déclaration PAC dans le collimateur des écologistes.

Les talus qui étaient marqués d’un simple trait sur les cartes du cadastre, deviennent des surfaces réelles après les relevés au GPS des géomètres, enlevant de la surface SCOP pour les primes PAC et donc une diminution de son montant. Un élu écologique s’alarme que certains agriculteurs rasent les talus en fonction de cette nouvelle donne : « talus en danger »

Les Rencontres des Recherches sur les Ruminants « les 3 R » de décembre dernier, ont consacré une séance complète à l’identification et aux automatismes.
Parmi ceux-ci, il faut noter plusieurs interventions de François Bocquier (voir Tic-Agri) sur les bolus chez les petits ruminants, automate de tri pour l’identification automatique des ovins et utilisation des bolus pour la traçabilité des ruminants.

La publication des travaux présentés lors de ces journées n’étant prévue qu’en fin d’année il est intéressant de lire certains compte-rendus sur Web-agri notamment « Bolus pour l’identification électronique – Un taux de rétention supérieur à 99 % » et l’analyse des 15 premières années des robots de traite laitiers « Robot de traite – 0,03 à 0,04 €/litre de lait : le prix du confort », nous apprend qu’un jeune sur deux serait prêt à mettre un robot de traite dans son projet d’installation.

Postscriptum à ma précédente chronique : voir la vidéo de FR3 sur l’ADSL « techniquement impossible » à Sainte-Eulalie de Cernon .