Forte concurence entre les portails pour les petites annonces

logo-agriaffaires1logo-terre-net-occasion1 logo-annonces-pleinchamp1 logo-mag1 logo-materiel-agricole2 logo-direct-affaires-reussir2logo-annonces-fa1mascus1

90% des Agrinautes utilisent les services de petites annonces agricoles en ligne (enquête 2008/09 NTIC Agri Conseil, IDDEM), une forte progression d’une année sur l’autre.

Sans être éditeur de presse, Agriaffaires, pionnier, rescapé de l’éclatement de la bulle internet, avait fait le choix d’un service spécialisé. Depuis il est devenu le leader incontesté de la branche (plus de 1 700 000 visites mensuelles et plus de 20 pages par visite d’après l’OJD).

Après Terre-net, qui l’année dernière avait individualisé son service en lançant Terre-net occasions, Pleinchamp avec annonces-pleinchamp. et la France Agricole avec AgricultureAnnonces font de même.

Il est difficile de se faire une idée du trafic des uns par rapport aux autres (seuls Agriaffaires, Le MAG avec 87 000 visites et Matériel Agricole avec 60 000 visites, sont à l’OJD).

En revanche, l’enquête Agrinautes apporte une vue précise sur le lectorat de chacun des sites et les résultats ne sont pas forcément les mêmes d’un système de production à un autre, suivant les niveaux de formation, les débits internet, …

La course à l’audience amène les sites à innover, à se distinguer. Plusieurs sites proposent des services d’assurances et de financement (Agriaffaires, Pleinchamp), ou d’observations des prix du marché (Agriaffaires, Terre-net Occasions) il faut noter un service de transport sur Agriaffaires, une géolocalisation cartographique sur Pleinchamp, la séparation des annonces individuelles de celles des concessionnaires et une situation des ventes concrétisées la veille sur Terre-net Occasions.

Autant de facilités avec lesquelles la presse papier ne joue pas à jeu égal.

Or les services de PA (Petites Annonces) qui constituent une ressource importante pour la presse agricole sont également une source de financement pour les portails internet.

Avec Agridiscut un nouveau domaine s’ouvre à la vente en ligne : les animaux sur pieds.

agridiscut-encheres3

agridiscut-logo

S’inspirant du fonctionnement d’eBay et des marchés au cadran du grand Ouest Agridiscut, ouvre après une période de test.

Son concepteur, Michel Mercier souhaite « aider les agriculteurs à mieux défendre le prix de vente de leurs animaux « .
« Ainsi sur un lot de 10 bovins de race blonde d’aquitaine , le propriétaire a gagné 1100 € par rapport à la meilleure offre qui lui avait été proposée par des professionnels du commerce de bétail. »

 » 99% des annonceurs ont trouvés leur bonheur et acceptent la vente » .

Le site ne fait qu’une mise en relation, et vérifie que les intervenants ne sont que des professionnels enregistrés avec un numéro de siret pour les acheteurs et avec un numéro de cheptel pour les éleveurs.

Ce site vient répondre à une attente manifestée dans l’enquête Agrinautes et élargir le domaine des sites de vente offerts aux agriculteurs (voir les sites répertoriés dans notre annuaire).

En 2007 les Agrinautes ont consacré 25% de leurs consultations Internet autour de leurs achats et ventes

Répartition des consultations des Agrinautes
Source NTIC Agri Conseil : Enquête 2007 « Agrinautes êtes vous innovateur »

Les Agrinautes utilisent internet d’abord pour leurs besoins d’achats et de ventes, ensuite pour consulter, échanger, traiter les données de leurs exploitations (suivi de l’élevage, des parcelles, comptabilité, …). La recherche d’information sur les produits et les fournisseurs représente 13% des consultations au même niveau que la météo, avant les services bancaires.

Pour leurs achats et ventes les Agrinautes consultent avant tout les cours et marchés (12% de l’ensemble), les données de la coopérative ou du négoce (6%) et les petites annonces (5%)

Ces données tirées de l’enquête Agrinautes 2007 (publiée au 1er semestre 2008) vont certainement évoluer sous l’influence de 3 facteurs :

– l’arrivée importante des nouveaux usagers du web agricole (30 000 environ depuis la dernière enquête)

– le fort développement de l’offre de services professionnels agricoles accessibles sur la toile.

– l’expérience et la pratique des 100 000 Agrinautes qui surfent depuis quelques années.

Aliments à vendre en ligne, nouveaux services sur la plate-forme Agranet.

Abonnés Agranet

A l’occasion de l’inscription du 10 000ème abonné à Agranet, les responsables du portail viennent d’annoncer l’arrivée de services de commande d’aliments en ligne.

Près de 2 agriculteurs sur 3 utilisent couramment Agranet en Bretagne. Ce score élevé est obtenu grâce à la présence des services « obligatoires » (déclaration des naissances, mouvements des animaux, évènements sanitaires, …). Les autres services (coopératives d’insémination, laboratoires, abattoirs, actualités de Pleinchamp, Crédit Agricole …) présents sur ce portail élevage accroissent l’attractivité de l’ensemble.

Le portail (plate-forme d’identification et de facturation pour les éleveurs Bretons) fonctionne en milieu fermé, comme un intranet, en essayant de garder les adhérents (clients) sur les services des entreprises partenaires.

La « toile » par nature ouverte permet néanmoins à chacun de surfer et de découvrir simplement les différents services concurrents (comme Lacteus qui démarre en janvier les analyses de lait ou les centres de génétique externes à la zone géographique).

Les nouveaux services de ventes d’aliments seront ouverts par des coopératives et industriels Bretons, chacun ayant une gestion autonome avec son propre panier. Agranet permettait déjà de passer des commandes de boucles et d’inséminations dans son service Agrael.

Ces services de ventes d’aliments en ligne viendront compléter la gamme des sites d’achats de produits de l’exploitation que nous avons répertoriés ou l’aliment ne figurait que par des compléments alimentaires ou des aliments pour porcelets et veaux.

Progressivement la fonction de commerce en ligne, qui est l’une des principales locomotives du web, se met en place pour l’agriculteur.