Au Canada Delkab propose deux applications pour mobile sur BlackBerry pour maïs et soja.

http://dekalbmobile.ca/fr/mobile/yieldest/default.aspx?e=1
Dekalb, la marque de semence de Monsanto, vient de lancer un « Estimateur de rendement » pour ses semences de soja et de maÏs. L’application calcule le rendement escompté en fonction de la variété, l’hybride, l’espacement entre les rangs, … Le calcul peut se faire sur plusieurs parcelles avec cumul pour l’exploitation.
Cette application pour BlackBerry vient compléter le « Calculateur de taux de semis » utilisable également en ligne.
Toutes les deux sont disponibles en français et en anglais et peuvent être téléchargées à partir du site.

A quand sa transposition en France élargie à d’autres plateforme (iPhone, Androïd) avec une version colza par exemple ?

Calculer l’apport d’azote à partir d’une photo sur iPhone !


BASF teste en Angleterre une application sur iPhone permettant de calculer l’apport d’azote à partir d’une photo.

L’application détermine l’indice foliaire à partir d’une photo prise avec l’iPhone et calcule l’apport d’azote qu’il préconise en fonction de la variété et de la localisation. Le système donne aussi le risque de verse pour le blé.
L’application mutualise les photos et les données prises par les uns et les autres, permettant ainsi de comparer l’état des cultures.

Deux applications (blé et colza) sont disponibles.
L’outil parait pratique, accessible à tous pour simplement 2,39 € TTC mais sur quel modèle est établie la préconisation d’apport d’azote ?

Les structures indépendantes des firmes sauront-elles proposer des outils de ce type avec un objectif de réduction d’intrants ?

Intégreront-ils la valorisation de l’azote animale pour réduire les exportations d’azote dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et éliminer progressivement les algues vertes qui font l’actualité.

Près de 7 500 ordinateurs travaillent en ligne pour Virtual Prairie !

virtual-prairie-nb-ordi1

En avril 2008 je vous avais parlé du projet Virtual Prairie de L’unité de recherche du CNRS 6553 ECOBIO, de Rennes 1. Son but est de comprendre les mécanismes naturels d’accroissement végétatif dans les systèmes écologiques complexes (du comportement individuel de la plante jusqu’aux interactions entre les espèces) par la reconstitution d’une prairie virtuelle.

Depuis, Virtual Prairie a pris de l’ampleur et les équipes se sont étoffées. Le deuxième programme réalisé avec Bonic, la plateforme de calcul distribué de l’université de Berkeley, a permis de modéliser un système herbacé, avec la mise en évidence des paramètres à activer pour obtenir le maximum de biomasse.

Actuellement se déroule la troisième étape, et près de 7 500 ordinateurs en ligne de 75 pays se partagent les calculs. Ce sont aussi bien ceux des chercheurs que les PC des particuliers comme vous et moi qui mettent, quand ils ne l’utilisent pas, la puissance de calcul de leur ordinateur à la disposition de la communauté.

Cette troisième étape du projet cherche à simuler les interactions de la prairie en fonction de son environnement (stress hydrique, apport d’azote, …) et établir un modèle opérationnel d’aide à la décision pour les gestionnaires.

Si vous voulez, vous aussi participer à ce projet, il suffit de s’inscrire et de télécharger un logiciel en ligne sur le site

Le calcul partagé en ligne est efficace : PRAIRIE VIRTUELLE a terminé sa première phase avec 771 internautes. La prochaine phase va nécessiter 10 000 bénévoles.  » Que la force de la Silice soit avec vous « 

Moteur à herbe

Les chercheurs de Virtual Prairies, Marc Garbey (Houston) et Cendrine Mony (Rennes) ont procédé à la modélisation de la plante individuelle lors d’une première campagne de simulation en Avril à Mai (voir blog Ticagri d’avril). La seconde campagne de simulation qui s’est terminée mi-juillet a permis de calculer 22 millions de simulations, grâce à 771 internautes qu’ils remercient.

Ils démontrent que pour établir la meilleure croissance, il n’y a pas d’optimum individuel dans les plantes, mais de multiples stratégies. Ceci explique pourquoi plusieurs prairies naturelles sont composées de différentes espèces de plantes aux différents modèles de croissance. Ce travail n’aurait pas été possible sans l’intermédiaire des internautes qui mettent la puissance de calcul de leur PC à disposition via Bonic.
Dans la seconde phase du projet, la simulation se fera sur une prairies avec des milliers de plantes individuelles. Les simulations fonctionneront sur une saison avec des centaines de plants clones.

La troisième campagne de simulation qui peut débuter n’importe quand, à partir de maintenant aura probablement besoin de …….. 10 000 volontaires!

Dans l’interêt de tous, Agrinautes soyez prêt à mettre votre PC à la disposition de la prairie virtuelle.

Prairie expérimentale

En parallèle Marie-Lise Benot de l’Université de Rennes a débuté une autre campagne d’expérimentation en horticulture pour étudier la croissance réelle des plantes (voir quelques photos dans le diaporama du site).  Ce travail aidera à évaluer si les résultats obtenus par simulations sont semblables à ceux de la croissance réelle des plantes.

Marc Garbey et Cendrine Mony signalent que ces simulations vont déjà au-delà de la grandeur des simulations régulières pratiquées en écologie. Tout en remerciant BONIC et les amis de Virtual Prairie ils invoquent « la force du silicium » pour chacun des participants   » Que la force de la Silice soit avec vous « 

Mettez une prairie virtuelle dans votre ordinateur pour accélerer le projet Virtual Prairie du CNRS.

Souries Virtuelles

Dessin Hubert Rublon

L’ Unité mixte de recherche du CNRS 6553 ECOBIO de l’Université de Rennes 1, et le département d’informatique de l’Université de Houston, USA lancent un programme public de partage de puissance de calcul pour leur travaux sur le développement des prairies : Virtual Prairie, ViP.
Il s’agit de reconstituter une prairie virtuelle pour étudier les mécanismes fondamentaux qui interviennent lorsque la végétation herbacée des prairies doit faire face à un stress (tonte récurrente, pâturage, …).

Les chercheurs estiment qu’il y a « environ 1.000.000 simulations à calculer, ce qui aurait pris 10 ans sur un ordinateur individuel. L’étude d’un seul parcours évolutionnaire prendrait au moins un an sur un PC individuel ». L’objectif est d’utiliser la capacité de calcul inutilisée de 10.000 PC durant un mois pour apporter de nouveaux résultats dans la préservation des prairies, ces résultats n’ont encore jamais pu être obtenus par le passé.

Le principe est simple vous téléchargez des petits modules de calcul qui vont s’exécuter sur votre ordinateur, le résultat du calcul est retransmis au serveur, qui vous renvoie un nouveau calcul à traiter. Chacun participe ainsi à l’avancement des travaux.

L’équipe de Virtual Prairie utilise le serveur BOINC (Berkeley Open Infrastructure for Network Computing).

BOINC est une plateforme « Open Source » créée dans le but de faire avancer la Science.

Vous pouvez dès maintenant et en quelques clics faire participer votre ordinateur à l’une des plus belles aventures de ce début de XXIème siècle. Pour cela, il vous suffit d’installer Boinc sur votre PC, puis de choisir ViP comme projet.

Suivant votre choix Boinc fonctionne sur votre ordinateur, uniquement lorsque vous êtes loggé ou en tant que service même si vous n’êtes pas loggé.
Vous lui demandez de suspendre ou recommencer un projet, d’autoriser ou mettre en suspens l’accès au réseau ou les calculs.

Il y a actuellement 114 projets BOINC dont 8 concernent l’écologie et 16 la biologie.

Alors n’hésitez pas « Mettez une prairie virtuelle dans votre ordinateur »