70% des agrimobinautes installent des applications professionnelles et 16% au moins 5.

La dernière vague de l’enquête « BVA-Ticagri Agrinautes-Agrisurfeurs »  mesure le nombre d’applications mobiles professionnelles installées et utilisées.

70% des Agrinautes possesseurs de tablettes ou smarphones installent des applications agricoles et 16% au moins 5. Les céréaliers sont ceux qui ont le plus d’applications  professionnelles (27% avec 5 et plus).

Ces applications mobiles professionnelles ne dorment pas sur l’appareil. Les deux tiers des agrimobinautes les ont utilisées dans les 3 derniers mois. A la différence des nombreuses applications grand public que les français n’utilisent que pour 25% d’entre elles.

Pour le domaine privé les agriculteurs équipés en mobilité se comportent certainement comme 90% des utilisateurs français de smartphones qui ont installé au moins une application (enquête iVox* pour Tapptic). Près de 3 Français sur 10 ont plus de 15 applications.

A noter que les français installent plus d’applications sur tablette que sur smartphone. Près de 4 Français sur 10 ont installé plus de 15 applications sur leur tablette contre 3/10 pour les smartphones.

Gageons qu’il en sera de même pour les applications professionnelles agricoles dès l’année prochaine.

L’enquête annuelle de référence TicAgri BVA « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 » est sortie.

Plus de 3 000 agriculteurs se sont connectés, entre le 17 juin et le 21 juillet 2014, au questionnaire internet « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 : équipements et usages des agriculteurs sur Internet » et 1552 questionnaires complets ont été retenus.

Les résultats sont redressés pour être représentatifs des agriculteurs connectés.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : régions et orientation principale de l’exploitation –   Source RGA 2010

J’aurai le plaisir de présenter les résultats de cette étude BVA et TicAgri au Space,

Mardi 16 septembre à 14h00, salle E, espace Administration (près du Hall 2-3).

Nombre de places limitées.
Pour vous inscrire, contacter Angélique au 03 44 06 68 14 ou agouchet@terre-net-media.fr

D’ici là vous pouvez télécharger la présentation 2013 que j’avais faite l’année dernière au Space pour mesurer les évolutions en un an … et il y en a !

Plus d’applications mobiles agricoles sur iPhone ou iPad que sous Androïd.

L’analyse du supplément de la France Agricole « les 100 meilleures applis pour smartphones » nous donne quelques indications intéressantes sur l’offre de service mobile disponible actuellement pour l’agrinaute.

Sur les 88 applications spécifiques au monde agricole répertoriées, 79 sont disponibles sur iOS et 63 sous Androïd, 54 sont disponibles sur les 2 systèmes. Un certain nombre d’entre elles sont en anglais ou allemand. La grande majorité sont gratuites, une dizaine coûtent entre 0,74 € et 17,99 € pièce.

Les plus nombreuses concernent le réglage des machines (33) et 1/3 d’entre elles sont liées aux constructeurs, seules une dizaine sont polyvalentes et utiles quelle que soit la marque de son matériel.

Parmi les 21 applications de gestion, 18 tournent sous système Apple et 12 sous Androïd.

4 des 16 applications élevage sont liées aux constructeurs et 15 tournent sous iOS et 11 sous Androïd.

Le suivi des cultures dispose de 11 applications répertoriées par La France Agricole (2 ne tournant pas sous Androïd et une absente des iPhone et iPad)

Enfin on dénombre 7 services de télésurveillance mais un seul polyvalent quelle que soit la marque du constructeur.

En un an l’offre d’applications mobiles pour les agriculteurs s’est bien développée notamment à partir de services développés à l’étranger. Il reste encore  beaucoup de place pour les développeurs et les idées neuves.

41% des Agrinautes de grandes cultures utilisent un terminal mobile pour les besoins de leur exploitation.

En ajoutant ordiphone (smartphone) et tablette, les agriculteurs connectés sont 27% à utiliser professionnellement les terminaux mobiles. Cette utilisation atteint 41% dans les exploitations de grandes cultures.

En cultures spécialisées 33% des agrinautes sont déjà mobiles, dont plus du tiers avec une tablette.

En deux ans le taux d’utilisation moyen des tablettes est passé de 1 à 5%, l’iPad dominant le marché comme dans le grand public.

Il est vraisemblable que le développement des mini-tablettes vont encore accélérer les usages professionnels en mobilité et accroitre la demande d’applications mobiles auprès  des entreprises de l’agrofourniture .

… et des QR codes sur le dos des vaches en Bretagne !!!


Ou comment utiliser le dos de ses vaches pour vendre leur lait !!!
Gildas Le Béhoc, nouvel éleveur Bio du Morbihan, rafraichit tous les matins des codes QR sur le dos de ses vaches. Ces codes donnent accès à un jeu de grattage sur l’ordiphone (mobile intelligent) donnant droit à des produits de sa ferme et à des tee shirts codés (qui porteront encore plus loin le code QR et sa publicité).
Très belle opération de marketing, qui ira certainement au delà de la capacité de production de l’agriculteur mais qui peut donner des idées à bien d’autres.

Calculer l’apport d’azote à partir d’une photo sur iPhone !


BASF teste en Angleterre une application sur iPhone permettant de calculer l’apport d’azote à partir d’une photo.

L’application détermine l’indice foliaire à partir d’une photo prise avec l’iPhone et calcule l’apport d’azote qu’il préconise en fonction de la variété et de la localisation. Le système donne aussi le risque de verse pour le blé.
L’application mutualise les photos et les données prises par les uns et les autres, permettant ainsi de comparer l’état des cultures.

Deux applications (blé et colza) sont disponibles.
L’outil parait pratique, accessible à tous pour simplement 2,39 € TTC mais sur quel modèle est établie la préconisation d’apport d’azote ?

Les structures indépendantes des firmes sauront-elles proposer des outils de ce type avec un objectif de réduction d’intrants ?

Intégreront-ils la valorisation de l’azote animale pour réduire les exportations d’azote dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et éliminer progressivement les algues vertes qui font l’actualité.

Les premières applications agricoles apparaissent sur le mobile.

En un an le taux d’équipement des Agrinautes en Ordiphone (Smartphone) a bondi de 14 à 36% (voir l’enquête Agrinautes 2010) mais, jusqu’à présent, ils ne pouvaient qu’utiliser des sites internet qui avaient été simplement « relookés » pour les petits écrans mobiles (Pleinchamp.mobi, LamétéoAgricole.net, …).
Aujourd’hui apparaissent les premières applications dédiées aux mobiles. Ainsi :

Tracteurpool permet de consulter gratuitement ses petites annonces.

Agricours, (Softconsulting, 2,99€) en ligne depuis plusieurs mois, semble avoir corrigé ses problèmes de mise à jour.

AgriGPS (Softconsulting, 15,00€) mesure les périmètres et les surfaces des parcelles avec exportation des données.

Pesticides (0,79 €) est un répertoire mondial des produits phytosanitaires et de leur effets (en anglais).

Terre-net qui avait gagné une subvention au concours de Proxima-mobile, il y a un an, a préféré la solution tout en ligne, sans application sur le mobile. Le « Planing prévisionnel de traitement des cultures » est accessible via un navigateur sur mobile.

La mobilité en fort développement chez les éleveurs et les Agrinautes.

La mobilité en fort développement chez les éleveurs et les Agrinautes
La mobilité en fort développement chez les éleveurs et les Agrinautes

Prés de 2 000 éleveurs utilisent le service Agrael depuis leur téléphone portable (17% des 12 000 abonnés). Le nombre d’utilisateurs en mobilité a doublé en 18 mois).
Ce service n’est aujourd’hui proposé que pour les mobiles fonctionnant sous Window.

L’enquête Agrinautes, en cours de traitement, observe une importante progression des Smartphones (Ordiphone en Français) mais window-mobile, retenu par les principaux acteurs de l’internet agricole, n’est pas forcément la plateforme unique utilisée par les agriculteurs.

Deux applications agricoles pour téléphone mobile sur le portail national « Proxima mobile ».

Parmi les 64 applications retenues en octobre pour le portail public, d’applications mobiles Proxima, dernier figurent deux services pour le secteur agricole, l’un dans la catégorie Droit et consommation pour la vente directe (SEALOG) et l’autre dans la catégorie Développement durable pour les conditions d’utilisation des traitements phyto (ISAGRI).

Proxima Mobile

Proxima Mobile est le premier portail de services d’intérêt général gratuits accessibles sur les téléphones mobiles.

Il sera lancé officiellement le 18 février prochain à la Cité des Sciences et de l’Industrie par Nathalie Kosciusko-Morizet, et Bernard Benhamou.

Parmi les 64 applications retenues en octobre dernier figurent deux services pour le secteur agricole, l’un dans la catégorie Droit et consommation

pour la vente directe et l’autre dans la catégorie Développement durable pour les conditions d’utilisation des traitements phyto.

La première « Plateforme d’achat de produits locaux » est développée par la société SEALOG et permet de mettre en relation des producteurs locaux de fruits et légumes (ou d’autres produits frais) avec les consommateurs de ces produits. Ce service permet ainsi de « gérer les commandes et les stocks bien que les produits soient fournis par plusieurs producteurs, sans comptabilité commune ». Une reprise en sorte du modèle de la Binée Paysanne sans la logistique.

La secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, devrait présenter le premier service d’ISAGRI sur mobile : un outil d’aide à la décision pour l’utilisation de pesticides en fonction des conditions météorologiques locales avec planning d’alerte et gestion raisonnée environnementale.

ISAGRI avait déjà développé en 2008 pour ARVALIS une application « arvalis.mobi » sur les conditions d’utilisation des mélanges de produits phytosanitaires accessible par mobile mais sans interface tactile.