Les premiers capteurs au sol font leur apparition dans les élevages, au SPACE.

Jusqu’ici le domaine des capteurs intégrés au sol n’avait pas encore été exploré et valorisé dans les bâtiments d’élevage.

La société Bioret Agri a commencée à combler ce manque en présentant au Space un matelas pour vache, intelligent et connecté, pour lequel elle a reçu un Innov Space et un Inel d’Or.

Grâce à des capteurs intégrés, ce matelas envoi des informations à une centrale qui permet à l’éleveur de repérer, à distance depuis son mobile ou son fixe en temps réel, des anomalies, telles que la perte de poids ou une fréquence anormale de couchage d’un animal.

La société Holandaise Nedap livestock de son coté a reçue un Innov Space pour un système de repérage des positions et déplacements des animaux grâce à une géolocalisation (GPS, RFID/triangulation) dans la stabulation permettant de détecter des chaleurs, d’enregistrer les temps d’alimentation et de signaler des comportement anormaux de la vache.

Avec le développement des robots de traite et l’augmentation de la taille des troupeaux ces systèmes de surveillance électronique pallient en partie les nombreuses observations de l’éleveur tous les jours sur ses animaux.

Reconnaissance automatique par lecture RFID des animaux sur 6 marchés au cadran au Canada.


Le département d’Agriculture et Développement Rural de l’Alberta (Canada) a évalué l’efficacité de différents systèmes de lecture d’identification par radiofréquence (RFID) en grandeur nature sur les marchés d’enchères de l’Alberta
Le projet a été mis en œuvre dans six marchés au cadran entre octobre 2009 et juillet 2010. Les systèmes permettaient à partir de la lecture automatique d’établir un lien avec la base nationale d’identification et de récupérer notamment l’âge en temps réel.
Différents types de matériel de lecture et systèmes informatiques ont été testés.
Sur un total de 248 335 bovins qui sont passés aux enchères, 233 827 ont été soumis à des scanners. Le projet a dépassé l’objectif de performance de lecture d’un minimum de 95 pour cent des animaux reconnus à l’aide d’un système RFID.
De plus 26 000 animaux supplémentaires ont été vérifiés avec l’âge fournis grâce à ce contrôle complémentaire.
Les coûts d’exploitation varient de 1,97 $ à 3,51 $ par tête, selon les systèmes pour un investissement de 1,69 $ à 3,62 $ par tête.
Quatre points sont ressortis de cette traçabilité automatisée :
La vérification de l’âge, l’amélioration de la gestion des stocks et de la traçabilité des mouvements des animaux, une meilleure gestion des litiges et une préparation des documents de vente plus automatisée.

16 000 abeilles écossaisses équipées de puce RFID vont-elles élucider le mystère de la surmortalité dans les ruches ?

Abeille RFID

Les chercheurs de l’université de Dundee (Ecosse) et Université Royal Holloway de Londres équipent de mini puces RFID (2 mg seulement) 16 000 abeilles dans la population de trois ruches (100 000 abeilles en environ), pour les suivre dans leurs déplacements, mesurer l’intensité de leur travail et leur taux de mortalité. Cette recherche fait partie d’un important programme de recherche de la Grande Bretagne sur l’impact des pesticides sur les Abeilles.

Le Centre de recherches sur la cognition animale (université Paul Sabatier de Toulouse) travaille également avec des abeilles sur lesquelles ils collent de mini puces RFID spécialement mises au point. Jusqu’à présent ils n’arrivent à détecter que 15% des abeilles équipées. Que deviennent les autres ? Ont-elles perdu leur puce ? Les détecteurs sont-ils assez puissant ? Où vont-elles se perdre et mourir ?

En multipliant les détecteurs de puces dans les environs des ruches les chercheurs espèrent apporter quelques éléments d’information.