Les alarmes par GSM sont les premiers équipements en capteurs dans les élevages devant les DAC.

L’enquête Agrinautes Agrisurfeurs 2014 BVA TICAGRI présentée au Space permet de mesurer le taux et les projets d’équipement en capteurs dans les élevages.

12% des éleveurs sont équipés d’un système d’alarme arrivant sur leur téléphone (GSM) et 7% ont l’intention de s’équiper dont la moitié d’ici un an. Ces taux doublent chez les moins de 35 ans.

7% des élevages sont équipés de distributeurs d’aliments automatiques connectés (DAC) et 3% prévoient de le faire dans les 3 prochaines années.

A remarquer que le nombre de robots de traite (4 000 environs aujourd’hui) pourrait doubler dans les 3 ans compte-tenu des intentions d’investissements.

Lely soigne l’ergonomie de son logiciel d’optimisation de la traite sur ses robots.

Lely
Robots de traite Lely

La dernière version du logiciel de contrôle de la distribution des concentrés et de l’accès au robot de traite de Lely présente une interface graphique qui facilitera grandement l’utilisation et la valorisation par l’éleveur de la masse de données collectées quotidiennement par le robot.

Grâce à des cadrans aux couleurs variables suivant la valeur des différents paramètres l’éleveur a une vision globale immédiate et en cliquant sur un cadran accède à l’observation détaillée du paramètre.

La qualité de l’interface graphique, est un élément déterminant dans l’appropriation de l’outil par l’usager (voir le succès de iPhone sur le marché Grand Publique).

Le logiciel DLM de Lely a pour but d’optimiser l’apport de concentrés et l’intervalle de traite en fonction de la réponse individuelle des vaches.

L’alimentation dynamique tient compte de la production laitière (Niveau, Taux Butyreux TB et Protéique TP), du prix du lait, du coût des aliments (concentrés et fourrages) et de l’efficacité alimentaire individuelle de chaque vache laitière, afin d’atteindre une optimisation de la marge par litre de lait.

Les premiers résultats montrent une économie se situant entre 60 et 90€/vache/an.

Lely compte 1 500 robots en France (sur environ 2 400 stalles toutes marques) et 9 000 en Europe.

L’Agriculture du 3ème millénaire.

Vaches du 3éme milénaire

Bienvenue dans la ferme 2.0 !

Des ordinateurs pour vaches, des agriculteurs transformés en ingénieurs informatiques, des éleveurs pouvant choisir le chromosome de leur bêtes en fonction de leur besoin, et des gains de productivités accrus …

Ecoutez Jean-Yves Casgha sur la web-radio de neo-planete

Jean-Yves Casgha est par ailleurs l’éditeur de Terre.tv

Arrivée des constructeurs de machines à traire (et robots) sur le marché des logiciels de gestion de troupeau.

la-vache-et-lordinateur

Mes résultats sont-ils bons ?

L’élément nouveau du Space de cette année réside dans l’arrivée des constructeurs sur le marché des logiciels de suivi et gestion de troupeau sur le terrain des éditeurs spécialisés (controles laitiers, Isagri, …).

Ainsi Boumatic lance un logiciel de suivi de troupeau, Smartdairy, simultanément en Europe et aux USA.

PackoFullwood présente un “minilab” analyseur de lait (TB, TP, Cellules, lactose, sang, …) avec logiciel de suivi.

Lely propose une gestion de la distribution des concentrés à la vache, en fonction du coût de l’aliment, du prix du lait et de la réponse de la vache… au kg de concentré supplémentaire. Les éleveurs ont également accès à une comparaison en ligne avec les autres éleveurs utilisant le même système.

Dairy master, CTA milk, Cow house, Smart Dairy, Fullwood, Agricow, Farm Technologies … et pourtant nous sommes au hall 11 du Space 2009 à Rennes. La France doit compter environ 2000 robots.

Vache au balcon

Les principales marques de machines à traire du marché français ont disparu en quelques années, absorbées par des sociétés étrangères. Il ne reste ni fabrication*, ni bureau d’études en France. Les principaux acteurs sont européens : Lely, Delaval (absent du Space), Fullwood, …) ou américains (Boumatic, …) .

Le développement des robots de traite continue et le territoire français doit compter 2 000 robots environ (2 500 stalles) avec une grande majorité de Lely. Si les délais de livraison se sont réduit et les commandes en stand by pour cause de non lisibilité sur le marché du lait, les projets sont toujours là.

*A noter que GEA prévoit de transférer une partie de sa fabrication d’Allemagne à Dijon.

Une dizaine de robots de traite sur le Space. Les constructeurs annoncent un emballement de la demande.

Astronaut Lely Robot RDS SAC Technologie Lely (Lely et PackoFullwood) Bras Idento ( Christensen et Boumatic)

La présentation du premier robot de traite (l’Astronaut de Lely) avait été l’attraction du Space en 1998, 10 ans après,  plus de 10 stalles de toutes marques y étaient exposées traduisant ainsi l’explosion du marché français.

Le premier robot a été installé en France en 1992 et en 1998 on n’en comptait encore que cinq. Les installations nouvelles qui n’avaient vraiment décollé  qu’en 2005 se sont très rapidement accrues depuis l’automne 2007.

En un an le parc installé est passé de 1 000 à 1 800 stalles environ, soit une croissance de 80%. Les constructeurs  annoncent environ 700 commandes qui vont être installées dans les mois qui viennent. Actuellement quasiment tous les constructeurs ont des offres de traite automatique.

Si Lely (1 000 installations environ) détient toujours plus de 50% du parc installé, il faut noter la montée en charge très rapide de Delaval (autour de 500 VMS) grâce à son réseau de concessionnaires. WestfaliaSurge (Robot Titan) représente le 3ème parc installé en France (200 stalles environ) depuis la reprise de RMS. PackoFullwood est également présent avec Merlin construit sur une technologie Lely. Boumatic est le dernier entrant sur le marché français avec son bras Proflex, bâti sur un robot industriel du Suédois Motoman comme celui du Danois Idento, de SAC Christensen, dont nous connaissions déjà une dizaine de  Rds Futureline en France.

Le contrôle laitier chiffre aujourd’hui à environ 3% le nombre de ses adhérents équipés d’un robot de traite et Michel Sady le directeur de la structure du Calvados estime que  le taux d’équipement en traite automatique devrait grimper à 8 % dans les 3 ans. Ce qui laisserait encore l’élevage laitier français loin derrière les Hollandais qui ont déjà dépassé les 10% de leur vaches traites automatiquement.