Plus de 20% des Agrinautes ont une connexion mobile plus rapide que leur accès internet fixe.

Une étude de Tactis met en évidence que dans près de 10 000 communes françaises, plus de 50% des résidents n’étaient pas éligibles au « haut débit » c’est à dire un ADSL d’au moins 2 Mbps, en décembre 2013.

2 Mbps est aujourd’hui considéré comme le seuil minimal d’un service haut débit. Évidement ces 9 648 communes sont toutes rurales. L’enquête « BVA-Ticagri Agrinautes Agrisurfeurs 2014 » nous montre que la situation ne s’améliore pas, puisque 65% des agrinautes n’ont pas de débit fixe supérieur à 2Mbps en 2014.

En revanche, la couverture mobile 3G progresse rapidement et aujourd’hui plus de 20 % des agrimobinautes ont une connexion plus rapide en mobile qu’en fixe :

– 25% de ceux qui n’atteignent pas les 512 Kb/s en ADSL disposent d’un accès mobile 3G,

– 36% de ceux qui ont un débit de 512 Kb/s,

– 44% de ceux qui ont un débit de 1 Mb/s

et 7% de ceux qui ont un débit de 2 Mb/s grâce au début du déploiement de la 4G (le Très Haut Débit mobile).

Progressivement, compte-tenu des coûts élevés du déploiement de la fibre (le Très Haut Débit fixe) en milieu rural par rapport au réseau mobile 4G, la majorité des agriculteurs auront intérêt à utiliser leur mobile (tablette ou smartphone) comme relai pour leur poste fixe. A moins qu’ils ne souscrivent un abonnement à un accès internet par satellite.

L’enquête annuelle de référence TicAgri BVA « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 » est sortie.

Plus de 3 000 agriculteurs se sont connectés, entre le 17 juin et le 21 juillet 2014, au questionnaire internet « Agrinautes-Agriseurfeurs 2014 : équipements et usages des agriculteurs sur Internet » et 1552 questionnaires complets ont été retenus.

Les résultats sont redressés pour être représentatifs des agriculteurs connectés.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : régions et orientation principale de l’exploitation –   Source RGA 2010

J’aurai le plaisir de présenter les résultats de cette étude BVA et TicAgri au Space,

Mardi 16 septembre à 14h00, salle E, espace Administration (près du Hall 2-3).

Nombre de places limitées.
Pour vous inscrire, contacter Angélique au 03 44 06 68 14 ou agouchet@terre-net-media.fr

D’ici là vous pouvez télécharger la présentation 2013 que j’avais faite l’année dernière au Space pour mesurer les évolutions en un an … et il y en a !

La couverture internet fixe des agriculteurs ne s’améliore pas à la différence de la couverture mobile.

L’édition 2014 de l’enquête Agrinautes Agriseurfeurs réalisée par BVA et Ticagri confirme la fracture numérique que subissent une majorité d’agriculteurs. Ainsi 1/3 des agrinautes doit se contenter de 512 Kb/s ou de RTC. Seuls 35% des agriseurfeurs ont un débit fixe supérieur à 2 Mb/s. Il n’y a pratiquement aucune amélioration en un an.

En revanche, la couverture mobile s’améliore nettement en un an : 63% contre 50% à la ferme et 56% (45% en 2013) dans les parcelles. Il ne reste plus que 7% des agrinautes à ne pas pouvoir utiliser un mobile sur leur ferme. Attention je ne dis pas 7% des agriculteurs car il y a aussi des agriculteurs qui n’utilisent pas internet et ne sont donc pas enquêtés.

Aujourd’hui certains agriculteurs ont un débit plus rapide sur leur mobile que sur le fixe.

Nous aurons peut-être l’occasion d’en discuter à innovagri sur le stand de Terre-net où je serai présent, ou à la présentation de l’enquête au Space le mardi 16 à 14H.

* Enquête BVA Ticagri Agrinautes Agriseurfeurs 2014 : Équipements et usages des agriculteurs sur internet.

Plus d’applications mobiles agricoles sur iPhone ou iPad que sous Androïd.

L’analyse du supplément de la France Agricole « les 100 meilleures applis pour smartphones » nous donne quelques indications intéressantes sur l’offre de service mobile disponible actuellement pour l’agrinaute.

Sur les 88 applications spécifiques au monde agricole répertoriées, 79 sont disponibles sur iOS et 63 sous Androïd, 54 sont disponibles sur les 2 systèmes. Un certain nombre d’entre elles sont en anglais ou allemand. La grande majorité sont gratuites, une dizaine coûtent entre 0,74 € et 17,99 € pièce.

Les plus nombreuses concernent le réglage des machines (33) et 1/3 d’entre elles sont liées aux constructeurs, seules une dizaine sont polyvalentes et utiles quelle que soit la marque de son matériel.

Parmi les 21 applications de gestion, 18 tournent sous système Apple et 12 sous Androïd.

4 des 16 applications élevage sont liées aux constructeurs et 15 tournent sous iOS et 11 sous Androïd.

Le suivi des cultures dispose de 11 applications répertoriées par La France Agricole (2 ne tournant pas sous Androïd et une absente des iPhone et iPad)

Enfin on dénombre 7 services de télésurveillance mais un seul polyvalent quelle que soit la marque du constructeur.

En un an l’offre d’applications mobiles pour les agriculteurs s’est bien développée notamment à partir de services développés à l’étranger. Il reste encore  beaucoup de place pour les développeurs et les idées neuves.

8 vidéos à voir sur l’identification électronique en élevage, utilisant les puces RFID.

Institut de l'élevage
Institut de l'élevage
Identification electronique bovine
Institut de l'élevage

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L’institut de l’élevage a mis en ligne 8 vidéos.

RFID Comment ça marche ?

Ces petites vidéos (3 à 4 minutes) concernent aussi bien l’élevage que les opérations ultérieures.
5 en élevage :

– Automatiser la pesée
L’identification électronique permet d’assurer le couplage automatique du poids et du numéro d’identification de l’animal.
– Repérer et surveiller les vaches en salle de traite
L’assistant de traite permet d’afficher le numéro des vaches et renseigner les alertes en temps réel.
– Trier automatiquement les animaux
L’identification électronique associée à des automatismes simples, permet de rendre autonome l’ouverture et la fermeture des portes.
– Simplifier l’utilisation des automates et faciliter le suivi du troupeau
Les boucles électroniques officielles se substituent aux identifiants « constructeurs » fonctionnant ainsi sur différents automates tout au long de la vie de l’animal.

3 vidéos sur les opérations en dehors de l’élevage

– En centre de rassemblement
L’identification électronique permet d’automatiser le relevé des numéros lors du transfert des bovins, du tri et la pesée des animaux.
– Sur les marchés aux bestiaux
L’identification électronique permet d’automatiser l’enregistrement des entrées sur les marchés (gré à gré et cadran).
Pour les opérations de négoce, l’utilisation des lecteurs portables facilite les enregistrements individuels lors du ramassage en ferme.
– A l’abattoir
A l’entrée en bouverie, l’identification électronique permet d’automatiser le contrôle de cohérence entre le passeport et les boucles
Sur la chaîne d’abattage, la RFID automatise le relevé du numéro de la carcasse en remplacement d’une saisie clavier ou d’une lecture code-barres.

Suivi en direct du déficit hydrique de la vigne.

Suivi en direct du déficit hydrique de la vigneFort de son expérience acquise dans la « Napa Valley » en Californie Fruition Sciences revient à Montpellier.
La jeune société a développé un outil d’aide à la décision d’optimisation de l’irrigation à partir d’informations collectées directement sur les pieds de vigne. Elles sont ensuite intégrées dans un modèle avec des données météo, agronomiques et œnologiques.

Fruition permet au viticulteur de voir en temps réel l’état des taux de transpiration de la vigne mesurée par des capteurs de flux de sève (4 par lieu d’observation).
Un faible taux de transpiration indique une vigne en stress hydrique et donc potentiellement un risque de déshydratation des grains.
Toutes les quinze minutes, des capteurs placés sur le cep, mesurent l’état hydrique de la plante, puis transmettent à un serveur, par liaison sans fil, les données de la plante.
Le serveur en déduit deux indicateurs, visible sur internet, qui caractérisent l’état hydrique de la plante, permettant au viticulteur de prendre ses décisions pour l’irrigation.
Aujourd’hui ce suivi est économiquement réservé aux vignes à haut potentiel pour optimiser leur qualité.

16 000 abeilles écossaisses équipées de puce RFID vont-elles élucider le mystère de la surmortalité dans les ruches ?

Abeille RFID

Les chercheurs de l’université de Dundee (Ecosse) et Université Royal Holloway de Londres équipent de mini puces RFID (2 mg seulement) 16 000 abeilles dans la population de trois ruches (100 000 abeilles en environ), pour les suivre dans leurs déplacements, mesurer l’intensité de leur travail et leur taux de mortalité. Cette recherche fait partie d’un important programme de recherche de la Grande Bretagne sur l’impact des pesticides sur les Abeilles.

Le Centre de recherches sur la cognition animale (université Paul Sabatier de Toulouse) travaille également avec des abeilles sur lesquelles ils collent de mini puces RFID spécialement mises au point. Jusqu’à présent ils n’arrivent à détecter que 15% des abeilles équipées. Que deviennent les autres ? Ont-elles perdu leur puce ? Les détecteurs sont-ils assez puissant ? Où vont-elles se perdre et mourir ?

En multipliant les détecteurs de puces dans les environs des ruches les chercheurs espèrent apporter quelques éléments d’information.

Les Cyber-fermiers. Une communication sur l’agriculture qui change de l’image traditionnelle.

Arte a diffusé dans son magazine quotidien de 19H30 « GlobalMag » « penser global, agir local », une vidéo sur les « Cyber-fermiers » (tablette connectée, image satellite, régulation des traitements, blogs d’agriculteurs, …) qui donne une image très positive, jeune et se termine avec des extraits d’un clip vidéo du LipDUB des Jeunes Agriculteurs.

Prenez 2 minutes pour le voir.

Wibox, le Wimax d’Altitude Télécom, offre une alternative au satellite de Vivéole ou Nordnet, sur 13 départements

logo-wibox logo-viveole logo-nordnet

Quelles sont les solutions si votre ligne téléphonique se situe en zone blanche (sans raccordement ADSL possible) ou grise (ADSL à 512 ou 1 Mo) ?

Pour pouvoir surfer correctement, mis à part les réseaux Wimax que certaines collectivités locales ont mis en place, jusqu’ici il n’y avait sur le marché que les offres par liaisons satellites principalement de Viveole et Nordnet, pour 29,90 € TTC par mois. (Voir l’ensemble des offres satellites sur le site d’Ariase)

Pour bénéficier de l’Internet Satellite, il suffit de disposer d’un Kit Satellite spécifique, que certains départements ou régions subventionnent (voir carte sur le site de Vivéole).

« Le Wimax est une technologie intéressante, à moderniser dans le temps, qui offre une solution cohérente pour les besoins des particuliers en termes de débits comme, bientôt, en mobilité », pour Altitude Télécom.

Wibox propose deux offres. La première, destinée aux particuliers, permet de surfer à raison de 2 Mbit/s pour 39 euros par mois, tarif supérieur aux offres ADSL courantes.

La seconde s’adresse aux petites entreprises avec un débit de 4 Mbits de débit. L’offre de téléphonie sur IP reste optionnelle (15 euros/mois) et les frais d’activation s’élèvent à 150 euros.

La réception du Wimax nécessite une antenne, à placer sur le toit, un convertisseur du signal radio en signal Ethernet et une « box » pour y relier ordinateurs et téléphone IP. Un équipement est prêté par Altitude. L’installation est à réaliser soit par l’exploitant soit par un installateur agréé (entre 150 et 250 euros environ).

Wibox est disponible depuis le 1er septembre dans 13 départements français (12, 14, 27, 31, 39, 55, 61, 64, 67, 72, 76, 79, 85, 71, 21, 89, 35).

D’’ici la fin de l’année, Altitude Télécom devrait enrichir Wibox de propositions ADSL.

Cette offre incitera t-elle Bolloré Telecom (20 licences régionales) ou Free (licence nationale achetée en 2005 à… Altitude Télécom) à sortir le Wimax de son marché de niche qui est le sien jusque là.