L’internet par satellite est disponible sur toutes les exploitations à un prix abordable.

Dans la majorité des cas le débit internet disponible en ADSL sur les exploitations agricoles est nettement insuffisant pour un usage professionnel, comme le montre la dernière vague de l’enquête Agrinautes.

Or l’accès à internet par satellite est disponible sur toutes les exploitations à un prix abordable avec des débits allant jusqu’à 100 Go soit l’équivalent de la fibre optique.

De plus, un certain nombre de conseils départementaux subventionnent l’installation de réception satellitaire.

Il existe 3 ou 4 opérateurs sur chaque département avec des offres de 2 à 100 Go en abonnement mensuel de 18,90 € TTC (2 Go) à 89,90 TTC (100 Go).

Quels sont les débits disponibles sur mon exploitation ?

Le site de l’Observatoire France Très Haut débit est un outil cartographique très pratique qui permet de visualiser par commune au niveau de chaque exploitation les débits atteignables à partir des réseaux de communications filaires (DSL sur cuivre, câble coaxial et fibre optique). Seuls les débits descendants en téléchargement du réseau vers l’abonné sont représentés.

Il fait la synthèse des différents opérateurs et permet également d’avoir une vue par département.

Si vous êtes en zone blanche pensez au satellite.

Plus de 20% des Agrinautes ont une connexion mobile plus rapide que leur accès internet fixe.

Une étude de Tactis met en évidence que dans près de 10 000 communes françaises, plus de 50% des résidents n’étaient pas éligibles au « haut débit » c’est à dire un ADSL d’au moins 2 Mbps, en décembre 2013.

2 Mbps est aujourd’hui considéré comme le seuil minimal d’un service haut débit. Évidement ces 9 648 communes sont toutes rurales. L’enquête « BVA-Ticagri Agrinautes Agrisurfeurs 2014 » nous montre que la situation ne s’améliore pas, puisque 65% des agrinautes n’ont pas de débit fixe supérieur à 2Mbps en 2014.

En revanche, la couverture mobile 3G progresse rapidement et aujourd’hui plus de 20 % des agrimobinautes ont une connexion plus rapide en mobile qu’en fixe :

– 25% de ceux qui n’atteignent pas les 512 Kb/s en ADSL disposent d’un accès mobile 3G,

– 36% de ceux qui ont un débit de 512 Kb/s,

– 44% de ceux qui ont un débit de 1 Mb/s

et 7% de ceux qui ont un débit de 2 Mb/s grâce au début du déploiement de la 4G (le Très Haut Débit mobile).

Progressivement, compte-tenu des coûts élevés du déploiement de la fibre (le Très Haut Débit fixe) en milieu rural par rapport au réseau mobile 4G, la majorité des agriculteurs auront intérêt à utiliser leur mobile (tablette ou smartphone) comme relai pour leur poste fixe. A moins qu’ils ne souscrivent un abonnement à un accès internet par satellite.

Les fermes américaines ne sont pas plus connectées que les exploitations françaises.


62 % des fermes américaines ont accès à Internet et 65% à un ordinateur, d’après le dernier rapport sur « Equipement et utilisation de l’informatique à la ferme » publié en Août par les services statistiques du ministère de l’agriculture USDA. A noter que ce chiffre monte à 83% pour les exploitations ayant un chiffre d’affaires supérieur à 250 000$ (175 000€ environ)
Seulement 37% (41% en cultures et 34% en élevage) des exploitations agricoles des États Unis utilisent des ordinateurs pour leurs activités agricoles (usage quasiment stable par rapport à l’enquête 2009) mais ce chiffre monte à 72% pour les exploitations ayant un chiffre d’affaires supérieur à 250 000$.

38% des connections à internet se font en ADSL, 12% en réseau téléphonique commuté, 15% par satellite, 20% en WiFi et 11% par câble.

En moyenne 14% des exploitants US utilisent Internet pour leurs achats professionnels, mais les exploitations ayant un chiffre d’affaire de plus de 100 000$ sont 23% à le faire et 28% pour celles qui dépassent 250 000$.
A comparer aux 28% des agrinautes français qui ont déclaré en 2010, dans l’enquête NTIC AGRI CONSEIL, faire au moins 1 achat professionnel par mois et aux 80% qui font en moyenne 2,4 achats par an en 2010 (contre 1,9 en 2009). L’enquête NTIC 2011 « Agrinautes êtes-vous innovateurs ? » en cours nous donnera prochainement une comparaison plus précise.

12 % des exploitants utilisent internet pour vendre leur production.

13 % seulement utilisent internet pour remplir des formulaires gouvernementaux donnant droit à des paiements, loin des chiffres observés pour Télépac.

« Vu à la Télé » : un dessin animé au service de l’agriculture et de l’environnement par le CNES.

Le CNES a réalisé un dessin animé sur les NTIC au service de l’agriculture et de l’environnement. Il est diffusé actuellement par la chaine Gulli dans le cadre de la série « Il était une fois… notre Terre ».

Après un constat sur les pratiques actuelles de l’agriculture industrielle (pesticides, irrigation intensive, tassement des sols, …) et ses conséquences (stérilisation des sols, érosion, …) il met en avant des solutions possibles avec l’agriculture de précision (et le satellite ), pour rendre plus soutenable la production dans les champs.

A voir.

Il était une fois… notre Terre (extraits) par CNES

Les Cyber-fermiers. Une communication sur l’agriculture qui change de l’image traditionnelle.

Arte a diffusé dans son magazine quotidien de 19H30 « GlobalMag » « penser global, agir local », une vidéo sur les « Cyber-fermiers » (tablette connectée, image satellite, régulation des traitements, blogs d’agriculteurs, …) qui donne une image très positive, jeune et se termine avec des extraits d’un clip vidéo du LipDUB des Jeunes Agriculteurs.

Prenez 2 minutes pour le voir.